Le parcours rêvé d’Andy Frankenberger


Le parcours rêvé d’Andy Frankenberger

Alors que certains joueurs mettent des années à  atteindre les sommets, on ne peut pas dire que ce soit le cas pour Andy Frankenberger…


 
Andy Frankenberger fait maintenant partie de la caste des joueurs respectés aux Etats-Unis. Player of The Year de la Saison IX du Wolrd Poker Tour, détenteur de deux bracelets WSOP, l’Américain s’est bâti un très joli palmarès en seulement trois ans sur le circuit. Il faut dire qu’Andy n’a pas fait de détails quand il a décidé de se consacrer au poker, et a connu une ascension incroyablement rapide dans un monde où certains joueurs doivent se battre de nombreuses années avant de décrocher la lune…

De courtier à joueur de poker

Andy Frankenberger n’était pourtant pas forcément destiné à une carrière de joueur de poker. Doué en mathématiques, fréquentant les plus grandes universités américaines, il choisit le métier de courtier, qu’il va exercer durant 14 ans à Wall Street. Après avoir joué le Main Event des WSOP en 2008 et abandonné son métier en 2009, il décide de tenter l’aventure poker en 2010. 

Un été 2010 magique

Après quelques places payées, Frankenberger remporte son premier tournoi joué à Vegas durant l’été, un Deepstack Extravaganza, pour un gain de 162.000 $. Une somme dont il réinvestit immédiatemment une partie en août sur le WPT Legends of Poker à 5000 $. Bien vu, puisqu’Andy gagne le tournoi pour 750.000 $ avant de terminer 5ème du WPT Festa al Lago deux mois plus tard pour 161.200 $ ! « A cette époque, j'étais dans l'argent dans soixante dix pour cent des tournois auxquels je participais, et j'en ai gagné la moitié. » Cette année-là, il termine Player of The Year du World Poker Tour pour sa première année sur le circuit !

Il domine Phil Ivey en heads-up d'un Event WSOP

En 2011, l'Américain s’offre son premier bracelet WSOP dans une boucherie  à 1500 $, pour un gain de 599.153 $. Puis il récidive dans le Pot Limit Hold’em Championship en 2012, en battant en heads-up Phil Ivey himself…  « Je ne l'ai pas regardé dans les yeux pour ne pas me laisser dominer psychologiquement, déclarait-il dans une interview après son succès. Il était meilleur que moi et il le savait, alors il a essayé de contenir la taille des pots préflop, et c'est pour cette raison que j'ai essayé de faire le contraire. Cela s'est bien passé, mais je serais heureux de ne pas avoir à recommencer... » 

Un destin à la Jason Mercier qui permet aujourd’hui à Andy Frankenberger de compter plus de 2,5M$ de gains en tournois live et de compter 10 places payéees aux WSOP, s’affirmant comme un talent émergent du poker international. Où s’arrêtera t-il ?
 

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