High-Stakes online : pourquoi Gus Hansen n'y arrive toujours pas
Le Danois explique qu'il ne se donne pas forcément les moyens de se mettre au niveau des meilleurs.
Gus Hansen est connu depuis ses débuts dans le poker pour son style de jeu très agressif. Mais il est également réputé pour ses gros swings sur les tables de cash-game High-Stakes du Net : le Danois reste en effet l’un des plus gros perdants depuis le lancement de ces parties sur Full Tillt Poker avec des pertes de près de 8 millions de dollars, malgré un cru 2011 qui l’avait vu terminer plus gros gagnant de l’année.
« J'ai toujours ce manque de concentration qui me plombe »
En 2013, Gus est une nouvelle fois en plein downsming et a déjà lâché 1.640.000 $ face à Isildur1 et consorts, ce qui fait suite à une fin d’année 2012 compliquée. Dans une interview accordée à PokerListings, le Danois explique qu’il ne parvient pas à inverser la tendance : « Je ne suis pas encore arrivé à me sortir de cette mauvaise passe. Je n'ai pas fait assez d'efforts et j'ai toujours ce manque de concentration qui me plombe. Disons que je prends un peu les choses à la légère, et ça, ça ne pardonne pas contre les tout meilleurs joueurs du monde. J'espère quand même que le vent va tourner. »
Absent des tables High-Stakes pendant un an et demi suite au Black Friday, Gus n’a peut-être pas suivi la hausse du niveau général durant ce laps de temps : « Les joueurs ont de plus en plus d'outils à leur disposition pour améliorer leur jeu : il y a énormément de livres, de forums où s'informer et échanger. Il n'y a pas photo avec la façon dont on jouait il y a dix ans, et c'est bien possible que ce soit également vrai par rapport à il y a deux ans. »
« Je crois qu'il va falloir que je me remette au boulot »
« The Great Dane » explique également qu’il ne parle pas trop de stratégie avec Tom Dwan et Viktor Blom, ses coéquipiers de la Team Full Tilt, et n’utilise toujours pas de tracker pour améliorer son jeu… « Le problème c'est que j'ai l'impression d'avoir beaucoup de très bonnes idées à tous les niveaux, mais vu ma mauvaise passe, je n'arrive pas du tout à les mettre en pratique. Je crois qu'il va falloir que je me remette au boulot et que je fasse un travail d'analyse plus profond que ce que j'ai fait jusque là. »
Le détenteur de trois titres WPT termine en parlant du futur : après l’EPT Londres, il sera aussi présent à Berlin et à Monaco, où il réside, tout en allant faire un tour à Macao. Le Danois pense aussi qu’il reviendra vivre un jour dans son pays d’origine et qu’il devrait encore jouer au poker dans cinq ans…
Retrouvez l'interview complète ICI.
