Chris Ferguson a-t-il eu raison de faire son retour ?
Paria dans le monde du poker depuis le Black Friday et la fermeture controversé de Full Tilt Poker en 2011, "Jésus" est réapparu cette année à Vegas.
"Je suis juste là pour jouer". Ces mots sont ceux d’un revenant. Au tout début du mois de juin, les joueurs et spectateurs présents au Rio pour les WSOP ont tous été surpris par la présence d’un homme : Chris Ferguson. L’ancien star du poker n’avait en effet plus été aperçue dans la prestigieuse salle de tournoi depuis le Black Friday du 15 avril 2011 et la fermeture de Full Tilt Poker - room dont Ferguson fut le controversé directeur.
Des débats s’étaient alors ouverts. Ferguson a-t-il raison de jouer à nouveau ? Sa présence constitue-t-elle un manque de respect pour les joueurs touchés par le Black Friday et pour la communauté du poker ? Comment ses adversaires le traiteront-ils à table ? Présentera-t-il des excuses à l’instar de Howard Lederer ?
Des questions, peu de réponses…
Pour le moment, Chris Ferguson refuse de s’exprimer. Une attitude qui agace de nombreux internautes mais aussi des joueurs présents à Las Vegas. A l’occasion de l’Event #39 des World Series, "Jesus" a atteint la table finale du tournoi (4e, 183 989 $). Au cours de la compétition, l’ancien dirigeant de Full Tilt Poker a fait les frais de son silence et été hué par une partie du rail de la TF, et notamment à plusieurs reprises par Daniel Levy.
"Pourquoi vous ne faites pas confiance à Chris ? Il ne mentirait jamais… ", a par exemple crié ce dernier à la suite d’une erreur d’un croupier en la défaveur de Ferguson, comme le rapporte PokerListings. Je pense qu'il est important que la communauté lui envoie un message et qu'il comprenne qu'il n'est pas le bienvenu ici", a ajouté plus tard Daniel Levy. De son côté, Daniel Negreanu avait confié plus tôt au moins de juin qu'il trouvait le comportement de Ferguson "honteux".
Si Chris Ferguson compte tout de même des soutiens comme Robert Williamson, beaucoup n’ont toujours pas digéré le Black Friday et encore moins le manque de communication de Ferguson…