Joe Sebok se reconvertit dans le domaine du vin
L’Américain arrête sa carrière de joueur de poker et s'investit maintenant dans une entreprise de vin californien.
Encore un… Joe Sebok, qui n’a remporté que 24.792 $ en tournois live depuis trois ans, a annoncé l’arrêt de sa carrière de joueur professionnel : « Le poker est grand et a été bon pour moi au fil des années. Mais à la fin de la journée, si vous n'avez rien fait d’autre, tout ce que vous faites est de compter l’argent. » Les meilleures perfs’ de Sebok en live resteront donc une 56ème place au Main Event des WSOP 2009 et une victoire lors d’un Side Event du Festa al Lago 2006 pour 267.295 $. Il aura amassé 1,896.955 $ de gains en carrière.
Mais celui dont le beau-père est Barry Greenstein a choisi une reconversion originale, qu'il a révélée au San Francisco Chronicle : il travaille maintenant chez Vinify, une entreprise vinicole californienne, où il redécouvre les joies du « vrai » travail : « Je suis venu ici et je me suis botté le cul. Ce sont des emplois difficiles. » Sebok a d’ailleurs perdu 8,5 kilos en trois mois dans ce travail très physique.
Sebok critiqué par les joueurs
Personnage peu apprécié de la communauté poker depuis qu’il avait signé chez Ultimate Bet en 2009, Joe Sebok à suscité la controverse avec cette reconversion, comme par exemple chez Mickey Petersen : « C'est assez embêtant de voir que Joe dit qu'il a décidé d'arrêter le poker parce qu'il ne faisait que compter son argent alors qu'en réalité il est l'un des plus détesté de la communauté poker. Il est tout aussi drôle de l'entendre dire que les joueurs de poker sont fainéants quand on sait comment il s'est incrusté dans l'industrie. »
Le pro PokerStars Shawn Schleger s’est également exprimé : « Je suis content/soulagé pour Sebok. Il n'a jamais véritablement compris le monde du poker et cela semble être du travail plus honnête de toute façon. Je le trouve un peu odieux de dire que les joueurs de poker sont paresseux mais je suppose que c'est plutôt une réflexion sur ses propres valeurs que sur la réalité des joueurs et leur éthique de travail. »
