Jean-François Vilotte dresse le bilan de trois ans de marché régulé pour le poker online français
Trois ans après l’ouverture du marché régulé, le président de l’Arjel fait le bilan et propose des solutions pour redynamiser l'activité.
En juin 2010, le gouvernement français actait l’ouverture d’un marché régulé des jeux en ligne. Trois ans après, le bilan est mitigé, notamment concernant le poker, une tendance confirmée par les chiffres de 2012. Le président de l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne, Jean-François Vilotte, a expliqué les causes de ce semi-échec dans une interview à Challenges : « Il faut davantage de variantes de jeu de poker qui soient ouvertes en ligne, affirme Villotte. Seuls trois ont été proposés par le ministère de l’Intérieur qui tient cette liste de variantes de poker, ce qui est d’ailleurs dommage pour la réactivité. »
Une indispensable ouverture vers l’international
Le président de l’Arjel est également persuadé que l'arrivée d’opérateurs étrangers sur le marché français régulé est indispensable : « Il faut réfléchir à l’ouverture des liquidités à des opérateurs étrangers mais qu’ils soient évidemment contrôlés et régulés dans les mêmes conditions que les opérateurs français. Il faudrait donc des accords entre régulateurs, comme c’est le cas avec les Italiens, les Anglais, et qu’ensuite nous ouvrions les tables à la liquidité internationale. »
L'Arjel favorable à une redéfinition de l'assiette fiscale
Il estime également qu’un changement de l’assiette fiscale serait bénéfique pour « redonner des marges aux opérateurs. Il s’agirait de transférer l’assiette des mises vers le produit brut des jeux qui est plus vraisemblablement le vrai chiffre d’affaires des opérateurs. Ce qui leur redonnerait un peu d’air. » Toutes ces recommandations seront-elles bientôt suivies d’effet ? Wait and see…
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