PokerStars finalise le rachat de Full Tilt Poker pour 731 M$
Tous les joueurs non-américains seront remboursés dans les prochains mois.
C’est officiel ! PokerStars a annoncé sur son site officiel avoir finalisé les négociations pour le rachat de Full Tilt ! L’opérateur a versé 731 millions de dollars pour s’approprier la pokeroom anciennement détenue par Ray Bitar et ses associés. Full Tilt a également confirmé l’information via un communiqué. C’est le Department of Justice Américain qui a validé l’opération.
Les joueurs non-américains remboursés d'ici trois mois
Une excellente nouvelle pour tous les joueurs lésés dans le scandale Full Tilt, puisque le deal inclut une enveloppe de 330 millions de dollars versée par PokerStars au Department of Justice américain pour rembourser les joueurs dans les trois prochains mois ! Un fond spécifique de 184 M$ servira à rembourser les joueurs non-américains durant cette période. Les joueurs français, à qui Full Tilt devait entre 4 et 5 millions d’euros, devraient donc rapidement voir leur bankroll renflouée.
La room Full Tilt Poker bientôt relancée
PokerStars devient ainsi propriétaire de tous les actifs de Full Tilt et versera un acompte de 225 M$ au DOJ pour valider l’opération, sur une somme de 547 M$ à sortir dans les trois ans. Le site FullTilt Poker sera relancé dans un délai de 90 jours et verra sa licence transférée à l’Ile de Man. Mais FullTiltPoker.fr ne devrait pas redémarrer dans l’immédiat. Le siège de l’entreprise sera toujours localisé à Dublin.
Les ex-dirigeants exclus du nouvel organigramme
L’opération va également permettre de faire le ménage parmi les anciens dirigeants de Full Tilt. Aucun d’entre eux ne devra être employé par PokerStars. Exit donc les Ray Bitar, Nelson Burtnick, Chris Ferguson, Howard Lederer, Rafe Furst et Chris Ferguson. Quant au fondateur de PokerStars Isai Scheinberg, il aura 45 jours une fois le rachat validé pour quitter toutes ses fonctions au sein de la room au pique rouge. Toutes ces personnes, impliquées dans le Black Friday, vont maintenant devoir répondre de leurs actes devant la justice. Affaire à suivre.