Affaire Patrick Bruel/Winamax : des accusations sans suite ?


Affaire Patrick Bruel/Winamax : des accusations sans suite ?

Patrick Bruel et Winamax, accusés d’avoir contourné la législation française, ne risqueraient en réalité pas grand-chose.



Révélée par L’Express, l’affaire Patrick Bruel pourrait finalement être classée sans suite. Le journal accusait notamment Winamax, dont Patrick Bruel est l’un des actionnaires principaux, d’avoir réalisé un chiffre d’affaires de 19,9 millions d’euros en 2009 sur le marché français des paris en ligne, alors que la société-mère de Winamax, Oxley Properties, était basée en Grande-Bretagne. Le site aurait également placé des fonds au Luxembourg pour financer des tournois illégaux.

Pourquoi maintenant? 

Me Richard Melchior, avocat spécialisé sur la question de propriété intellectuelle et interrogé par LeFigaro.fr, estime cependant que le chanteur ne risque rien et qu’une action du ministère public est « très peu probable », étant donné que Winamax s’est maintenant mis en conformité avec la législation française. Il s’étonne également que cette affaire fasse surface, au moment ou Patrick Bruel prend position contre la taxation à 75% des revenus supérieurs à 1 million d'euros proposée par le candidat à la présidentielle 2012 François Hollande.

« On pourrait critiquer beaucoup d’autres sites » 

De plus, Me Julie Jacob, avocate en droit de l’informatique, explique que tout le monde a pu profiter de la législation européene : « On critique Winamax ou Bruel mais on pourrait critiquer beaucoup d’autres sites. Il est évident que des joueurs français jouaient au poker sur Internet avant la légalisation des offres de jeux en ligne. »

Quant à l’ARJEL, elle affirme que le dossier de Winamax était « clean à tout point de vue » lors de la délivrance de l’agrément de l’opérateur pour le marché français.

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