La police parisienne sur la piste des cercles de jeu clandestins
La grandissante popularité du poker fait exploser le nombre de cercles clandestins. La police veille au grain.
Le journal Le Figaro publie un article ce lundi 12 mars sur le démentèlement des cercles de jeu parisiens, avec le témoignage du chef de section de la Brigade de Répression du Banditisme.
Ainsi, à Paris, les cercles de jeux clandestins sont en recrudescence, et la fermeture des cercles Wagram, Haussmann et Eldo, pour irrégularités, n’en serait pas la principale cause. « Ce n'est pas vraiment lié, pose pourtant un commissaire, chef de section du groupe de la BRB chargé des infractions à la législation sur les jeux. Longtemps marginal, le phénomène a surtout connu une très forte recrudescence avec l'explosion du poker, il y a quelques années.»
Trois types de cercles clandestins repérés
Plusieurs types de parties clandestines ont été identifiées, comme l'explique l'article du Figaro:
-Les associations de jeux : « L'association a priori banale qui propose de se divertir en société - bridge, échecs, etc. - en échange d'une cotisation modique. La ponction, selon les cas, peut aller jusqu'à 10%. »
-Les arrières-salles de bar : « Les joueurs arrivaient en fin d'après-midi pour se mesurer aux cartes jusqu'au soir. Les six comparses avaient aussi créé une association dans laquelle, au sous-sol, plusieurs dizaines de «clients» réguliers continuaient à s'adonner à leur passion jusqu'au bout de la nuit. »
Les parties dans les appartements privés : « En avril 2011, un homme de 38 ans a été interpellé. Avec la complicité de sa sœur, il avait transformé le logement de celle-ci en cercle de poker. En prélevant entre 3 et 10% des mises, les «gérants» amassaient près de 1000 euros par jour! »
Des pertes et des sanctions très importantes
La différence avec les cercles légaux reste que les joueurs « sont attirés par la possibilité de miser des sommes bien plus élevées », cela pouvant donc entraîner des pertes gigantesques pour les joueurs. Quant aux organisateurs, « ils risquent jusqu'à sept ans de prison et 150.000 € d'amende. »
Retrouvez l’article complet du Figaro ici.