Ivey vs FullTilt suite : le pro réclame 150M$ , FT ne ne se laisse pas faire.
Phil Ivey réclame plus de 150 millions de dollars à TiltWare, la maison-mère de Full Tilt Poker, qui n'a pas tardé à réagir.
On en sait maintenant un peu plus sur l’action en justice intentée par Phil Ivey à TiltWare, la maison-mère de son sponsor FullTiltPoker.
150M$ de dommages et intérêts
Le joueur américain réclame plus de 150 M$ de dommages et intérêts pour réparer le préjudice subi suite à l’affaire du Black Friday. Ivey, dont le nom est associé à Full Tilt Poker depuis plusieurs années, estime notamment que son image a été sérieusement écornée par le scandale.
Full Tilt Poker accuse Ivey de servir ses propres intérêts
Mais Full Tilt Poker ne l’entend pas de cette oreille, et a tenu à donner son point de vue sur les propos tenus par le joueur aux huit bracelets WSOP. Le site, par la voix de sa société-mère TiltWare, estime que les déclarations d’Ivey sont « moralisatrices » et servent uniquement les intérêts du joueur.
Ivey avait en effet indiqué qu’il agissait au nom de tous les joueurs floués par le site, qui doit encore rembourser plus de 100M$ à ses joueurs américains.
Le communiqué de Full Tilt Poker :
« Contrairement à ses déclarations publiques moralisatrices, le procès sans fondement intenté par Phil Ivey (contre FullTilt) a pour seul objectif de n’aider qu’un seul joueur : lui-même. Dans un effort visant à s’enrichir aux dépens des autres, M. Ivey semble avoir organisé le timing de son procès pour contrecarrer les accords possibles en cours avec plusieurs parties qui permettraient de rembourser les joueurs.
En fait, M. Ivey a été invité – et a refusé – de prendre des mesures qui pourraient aider la société envers ces efforts, y compris de rembourser une somme d’argent importante qu’il doit au site. »
L’opérateur a ajouté qu’il doutait que « la poursuite frivole et égoïste de M. Ivey aboutirait au tribunal. Mais si c’est le cas, l’entreprise se réjouira de pouvoir présenter des faits démontrant que M. Ivey met ses étroits intérêts financiers avant ceux des joueurs qu’il prétend aider ».