Le poker professionnel à la sauce québécoise
Le joueur québécois Olivier Racine raconte son passage au statut de joueur professionnel.
Olivier Racine n’est pas encore un nom connu dans le monde du poker. Mais une chose est sûre, ce joueur québécois veut tout faire pour y parvenir. Il a donc choisi de passer pro il y a un peu plus d’un an, en démissionnant de son poste dans les ressources humaines.
Aujourd’hui, le membre de la team « SuperKool », composée de joueurs locaux, fait sur princepoker.com le bilan de cette première année consacrée au poker à plein temps.
Les joies de la grasse mat’
Cette activité possède ses avantages selon lui : « Je peux enfin jouer au poker plusieurs heures par jour! Je n’ai plus à me soucier de devoir me lever tôt pour aller travailler et je n’ai plus besoin de trouver des petits trous ici et là dans mon horaire chargé pour jouer quelques mains: j’ai toute la journée pour le faire. »
Frustration, haine, désespoir…
Celui qui officie sous le pseudo « latinsnake » évoque aussi les inconvénients de son nouveau métier : « Au mois d’août, j’ai entamé ce qui s’avère être mon plus long downswing en carrière. Il s’est étalé sur 2 mois. C’est à ce moment-là que j’ai compris pourquoi ce n’était pas donné à tout le monde d’exercer cette profession. Des sentiments allant de la frustration, à la paranoïa, à la haine, au désespoir, à l’impuissance, à la tristesse… nommez-les, je les ai tous vécus, au quotidien. »