Enquête du Parisien: les cercles de jeux plus cleans qu’ils n'y paraissent
Une enquête du Parisien montre que les cercles de jeux parisiens ne méritent pas forcément la mauvaise réputation qu’on leur prête.
Après la fermeture de plusieurs cercles de jeu dans la capitale ces derniers temps, dont le cercle Wagram mercredi matin, le quotidien Le Parisien a enquêté dans ce monde du jeu à Paris dont l'image peut paraître opaque mais qui est finalement beaucoup plus transparent qu'il n'y paraît.
Soutien à des associations caritatives
Le journal revient notamment sur l’explosion du poker, qui a fait grimper le chiffre d’affaires des établissements parisiens en même temps que leur fréquentation, avec une clientèle rajeunie. Les cercles, de plus en plus surveillés par les autorités, en ont profité pour lancer des opérations de soutien d’associations caritatives, comme celles qui luttent contre le cancer. De telles opérations contribuent à raviver une bonne image.
En prenant l'exemple du cercle Wagram, Le Parisien montre également l'évolution positive des cercles au niveau des joueurs qui les fréquentent. Il les décrit comme des lieux de convivialité regroupant toutes les classes sociales. Le directeur du cercle Wagram Arnaud Graziani affirmait également dans une interview "Chez nous, tout est propre. Nous avons des employés et des familles à faire vivre. On ne peut pas se permettre de faire n'importe quoi".
Pour Pellegrini, les cercles sont transparents
Le patron de l’Aviation Club de France, Charles Pellegrini, confirme aussi que les cercles de jeux font des efforts pour se mettre en conformité avec les contraintes imposées par le gouvernement. Il admet cependant que la législation concernant les cercles, fixée par un décret datant de 1947, est « obsolète ».
Quand à la réputation d’opacité des cercles, il estime que ceux-ci présentent des bilans comptables « transparents », et explique que les établissements de jeux de la capitale sont contrôlés en permanence par des policiers de la sous-direction des courses et jeux.
Alors qu’il ne reste plus que cinq cercles de jeux ouverts à Paris, il faut espérer que Wagram et Haussmann se verront ré-ouvrir et que l’hécatombe va cesser, sous peine de voir disparaître le poker live dans la capitale.
