TEXAPOKER : Apo Chantzis voit demain avec prudence et détermination
Apostolos Chantzis plus communément appelé Apo, créateur de Texapoker, s'est confié auprès de LivePoker sur le pendant et après Covid-19. Rendez-vous avec un homme bien au-delà de l'organisateur de tournois !
Principal organisateur de tournois dans l’hexagone, le fondateur de Texapoker est l’interlocuteur idéal pour évoquer les conséquences du confinement et les incertaines perspectives du déconfinement.
Il faut veiller, notamment dans les zones rouges, à ne pas contribuer à relancer l’épidémie
Bonjour Apo, comment avez-vous vécu chez TexaPoker cette longue période de confinement ?
Avec difficultés, on s’est retrouvés du jour au lendemain sans travail, croupiers, flors, directeurs de tournoi et moi-même, tous à la même enseigne, sans aucun revenu du jour au lendemain et sans perspectives claires.
Le poker en ligne a explosé durant ces deux mois, est-ce que pour TexaPoker ça change quelque chose ?
Heureusement, on travaille en partenariat avec PMU Poker ! Ensemble on a mis en place un beau programme de de tournois, avec en point d’orgue les FPO Online qui ont très bien démarré. Cela compense un tout petit peu et ça contribue à mettre un peu de baume au cœur.
Concernant le live êtes-vous prêts à reprendre votre activité ?
Oui à n’importe quel moment, si les casinos ou les clubs avec qui TexaPoker travaillent (Circus, Montmartre et Pierre Charron) nous appellent on est prêts à travailler immédiatement. Malheureusement, le fait d’être prêts ne suffit pas, il nous faut attendre le feu vert des pouvoirs publics.
Justement, qu’est-ce que vous prévoyez dans les prochaines semaines ?
C’est toujours très compliqué, car on ne sait pas quand les établissements vont rouvrir et on ne sait pas davantage ce qui sera autorisé ou non. En France, on reste pour l’instant en stand-by, au moins jusqu’au 2 juin en espérant en savoir plus à ce moment-là (interview réalisée le 18 mai, NDLR), on essaie de tout envisager et d’être prêt à appliquer toutes les mesures nécessaires.
En Italie, on va néanmoins pouvoir réorganiser des tournois au Casino de San Remo début juin. En partenariat avec le casino, on prévoit des tournois en six-handed avec tout le nécessaire (masques, gel, etc.) organisés avec plusieurs days 1 afin de limiter le nombre de personnes dans l’établissement. On sera en mesure de communiquer les programmes autour du 24 ou 25 mai.
Quelles modifications au niveau sécurité et sanitaire avez-vous envisagé ?
Il faut savoir que ce sont les casinos qui organisent et sont en charge des aménagements de sécurité, nous, de notre côté nous ferons tout pour nous adapter et les aider. Plus que les mesures sanitaires, la principale difficulté va venir du fait de ne pouvoir jouer qu’en six-max, ce qui va nuire fortement à la rentabilité des tournois et du cash game et risque de limiter et retarder l’offre.
Pensez-vous que le poker en live puisse retrouver son ampleur d’avant la crise, avec des tournois, des pokerrooms et des tables pleines ?
Oui mais pas avant huit à dix mois, et seulement s’il n’y a pas de nouvelles crises et de confinements supplémentaires. Il faut pour cela que les joueurs soient disciplinés et respectueux en écoutant les conseils et recommandations des floors et directeurs de casino. Il faut veiller, notamment dans les zones rouges, à ne pas contribuer à relancer l’épidémie en rejouant trop vite et en trop grand nombre. Quoi qu’il en soit, on vit vraiment une période très compliquée !
Retrouvez aussi les interviews de la direction du Club
Circus Paris, d'Alex Henry Directeur du DSO, des responsables du Groupe
Partouche dans l'unique
magazine actuellement en kiosques...abonnez vous en cliquant sur le lien
ICI !