LITTERATURE : Alexis Laipsker et sa nouvelle aventure, Le Mangeur d'Ames !


LITTERATURE : Alexis Laipsker et sa nouvelle aventure, Le Mangeur d'Ames !

On connait Alexis Laipsker pour ses activités dans l'industrie du poker depuis de nombreuses années et en particulier pour La Maison du Bluff dont il fut le Maitre des Clés durant toute les saisons de l'émission. Depuis maintenant quelques mois, c'est sous la force des mots et de la plume que nous apprenons à  mieux le connaitre. Cette fois il revient avec son nouveau livre "Le Mangeur d'Ames". Du poker aux maux, il n'y a qu'un pas...


Le monde du poker n'est pas toujours composé de grinders en mal de tournois, ou de joueurs qui souhaitent absolument pousser du jeton du matin au soir. Il est aussi fait de personnalités différentes, riches et complexes, comme Alexis Laipsker, acteur important de l'industrie du poker depuis quelques années mais qui maintenant a pris un virage inattendu, celui de l'écriture. Après "...Et avec votre esprit", le voici de retour avec "Le Mangeur d'Âmes" !
 
 
" Il n'a pas crié. Ils ne crient jamais. "
 
 

 
 
Alexis, tu viens cette semaine de sortir ton second livre "Le mangeur d’Âmes". Une libération ? Une joie ? Une fierté ? 
 
La joie de faire découvrir une histoire prenante, palpitante. J’aime faire vivre des émotions, des sensations fortes à mes lecteurs. Et la fierté d’être édité chez Michel Lafon, l’une des plus grandes maisons, avec une équipe compétente et agréable.
 
Comment décrirais-tu ce que tu ressens au moment où cette seconde œuvre va rencontrer le public ?
 
J’ai un peu le trac car c’est un livre qui compte beaucoup pour moi. Je trouve cette histoire incroyablement forte, intense et, forcément, je veux que le roman trouve son public. En même temps, c’est très excitant. Je commence à recevoir les premiers commentaires, les premières chroniques et, pour le moment, c’est très positif, donc je suis plutôt rassuré.
 
Tu avais déjà connu un certain succès avec "...Et avec votre esprit", qu’est est l’élément qui t’a donné envie d’écrire si rapidement un second livre ?
 
J’ai voulu profiter de l’élan du premier roman. J’avais eu l’idée d’une nouvelle histoire et j’étais impatient de l’écrire. Je n’ai donc pas perdu de temps. J’ai été porté par les bons retours de "…Et avec votre esprit", pour m’atteler au "Mangeur d’Âmes".
 
 

 
 
 
Si on devait résumer ton histoire avec la littérature et l’écriture, comment nous présenterais-tu ton aventure avec les mots ?
 
J’ai toujours aimé lire et écrire. Dès l’école. Etrangement, au lycée mes profs me disaient que j’avais « un style ». Je ne savais pas ce que ça signifiait. Aujourd’hui, ça prend davantage de sens.
 
Tu es une sorte de spécialiste du "thriller" au sens propre du terme, ce style est-il celui qui te colle le mieux à la peau et dans lequel tu te sens le plus à l’aise ?
 
Oui, clairement. J’adore manipuler le lecteur, le conduire sur des fausses pistes, solliciter son intelligence. Tout ce qui touche à la machination me fascine. Donc, le thriller est le terrain de jeu idéal.
 
Quand on sort une création, on est très excité, très fier, mais à la fois on pense déjà à la prochaine aventure, des idées déjà en tête ?
 
On voit que tu sais de quoi tu parles ! J’ai effectivement un projet très avancé. Mais, pour le moment, j’ai fait une pause. Je me consacre entièrement au "Mangeur d’Âmes". Comme je te l’ai dit, je crois beaucoup au succès de ce roman. Donc je ne veux pas passer à côté. Je souhaite aussi écouter et lire les commentaires que les lecteurs me font. Je veux découvrir mon public et qu’il me sente proche de lui.
 
Pour terminer, si tu devais faire un choix entre celui d’être écrivain à succès ou de continuer à travailler dans le monde de l’industrie du poker (tu n’as pas le droit à un joker), quel choix ferais-tu et pourquoi ?
 
J’ai encore envie de travailler dans l’industrie du poker. Mais je ne le ferais qu’à deux conditions : que le projet me plaise et que j’apprécie les gens pour qui je travaille. Je sais que je peux réaliser de belles choses, si l’on m’en donne les moyens. Je veux m’épanouir avec des décideurs compétents, positifs, humains, imaginatifs.  Les caprices, les approximations, le marketing au doigt mouillé, non merci.  
Avant la crise sanitaire, j’ai reçu plusieurs propositions. Lorsque nous aurons retrouvé une vie normale, je verrais ce qu’il en est. Le fait de sortir des romans me permet de voir l’avenir avec plus de sérénité : je ne suis pas obligé de travailler pour quelqu’un. Si je le fais, ce sera parce que j’en aurais vraiment envie.

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