INTERVIEW EVENEMENT : Tom Dwan - I'm High Stakes Poker !
C'est à l'occasion du Triton Poker Monténégro 2019, que Tom "durrrr" Dwan s'est confié à Lee Davy sur son parcours. Un entretien vidéo hors normes.
Cet entretien vidéo n'est à manquer sous aucun prétexte. Nous ne connaissons que très peu du parcours pour le moins hors normes qui a vu l'Américain de 33 ans passer de Sit and Go à 6 dollars aux plus grosses parties du monde. Le joueur aux swings colossaux s'est toujours montré très discret. Il s'était déjà confié à LivePoker en exclusivité il y a quelques années. Georges Djen, son pote français, l'avait invité dans nos locaux parisiens chez LivePoker disputer une session online (oui oui c'est vrai !). Mais ses apparitions Media sont rarissimes. Ici "durrr" se confie en vidéo ! Assez remarquable pour en faire une interview événement !
Une interview video très attendue par les fans de la légende américaine en cette fin du Triton Poker Monténégro 2019. Malgré la fatigue qui se voit sur son visage et comme il le concède « trop de poker et pas assez de sommeil », l'illustre joueur si agressif nous raconte tout de sa riche carrière commencée il y a 16 ans. De ses modestes débuts, aux parties les plus nosebleeds de la planète.
Retour sur l'histoire d'un self made man du poker : ses débuts online
« J'ai déposé 50$ sur un site et je crois qu'à la fin de l'été j'avais fait 30.000 dollars, ma mère m'a
alors répondu de trouver un travail et d'utiliser cet argent ». Mais de ce conseil, le jeune Tom Dwan
n'en a fait qu'à sa tête et a commencé à jouer de plus en plus au poker alors même qu'il venait
d'intégrer les bancs de l'université de Boston. Jusqu'au moment où il prend part à des parties de cash game online NL400 à des blinds 2$/4$ avec comme défi de remporter un nombre conséquent de caves. Un défi largement à sa portée : il engrange 300 buy-ins soit plus de 120.000 dollars. Fort de sa vertigineuse ascension, il se décide alors pour la voie du poker.
Un pur self made man attiré par la liberté qu'offre le poker
Le joueur High Stakes aspire à une certaine liberté, à créer son propre chemin « je n'ai jamais compris les règles que l'on m'imposait à l'époque ». Et à la question de Lee Davy, comment définirait-il la liberté ? Tom Dwan lui répond tout sourire, « je ne sais pas mais j'adore ça ! ». Le poker lui, il l'a appris par lui-même, « je ne me sens pas différent mais j'imagine que j'ai quelque chose d'unique dans mon parcours ». Même s'il n'a jamais été coaché, il a passé énormément de temps à parler à ses amis joueurs. Comme ce jour, où on le convainc d'assister à une rencontrer des membres du forum 2+2 à Las Vegas. Il s'est retrouvé en compagnie de David Benefield, Phil Galfond, Peter Jetten ou encore Gabe Patgorski. Même si à la table il est sans pitié avec ses amis « je ne vais pas lui dire, hey Gabe quand tu as les As tu te grattes la tête ! ».
Des anecdotes uniques
Assis aux tables de poker du monde entier Tom Dwan nous livre quelques anecdotes. Il nous rapporte qu'une fois Andrew Robl avait décidé de marcher continuellement après avoir perdu un énorme pot en guise de méditation, on l'appellera the « Robl Walk ».
Aussi, sur l'origine du short deck tant en vogue aujourd'hui chez les joueurs high stakes. Elle est selon lui due à un joueur frustré de perdre énormément en Chine qui a retiré les 2, 3, 4, 5 et 6 du paquet (le 6 sera ensuite remis en jeu). Tout comme le Short Deck qu'il affectionne tant, Tom Dwan développe actuellement de nouveaux concepts de tournois et a bien l'intention de révolutionner le circuit international.
Retrouvez l'intégralité de l'interview sur la chaîne de Paul Phua Poker (57 minutes) : ICI