Rétrospective 2017 : les victoires les plus marquantes de l'année

Ouvrons notre page Rétrospective par les victoires les plus marquantes de l'année : en France comme à l'étranger, amateurs et professionnels ont brillé et certains se sont distingués par leur exploit, par leur talent ou plus simplement par leur performance.

Harder, Better, Stronger

En janvier, L'Atlantis Resort accueillait le premier PokerStars Championship de l'histoire et son Main Event à 5 000$. Après six jours de combat, c'est finalement l'Américain Christian Harder, un professionnel de 29 ans, qui s'imposait, décrochant le trophée et près de 430.000 dollars, après un deal avec son compatriote, le November Nine 2016 et joueur online bien connu Cliff Josephy. Au total, 738 joueurs auront pris part à l'évènement pour un prizepool global de 3.376.712$. 143 d'entre eux auront ont été payés, dont six Français. La Team Pro Winamax Gaëlle Baumann avait échoué en tout début du Jour 4, terminant 32e pour 14.760$.




Un qualifié devenu millionaire

La belle histoire de l'année est venue de l'autre côté de la planète : pendant que l'Europe avait les yeux tournés vers le PokerStars Festival de Londres, l'Aussie Millions 2017 touchait à sa fin le 29 janvier avec l'épilogue du Main Event à 10 000A$. Et c'est un local de l'étape, l'Australien Shurane Vijayaram qui s'était imposé pour un gain mirobolant d'1,6 million de dollars australiens. Qualifié pour 130A$ la semaine passée, le joueur avait réalisé par la même occasion le premier ITM de sa carrière en tournoi live. Une performance d'autant plus remarquable que la table finale était particulièrement relevée avec la présence du Britannique Ben Heath (runner-up pour un million) ou encore du jeune prodige allemand Fedor Holz (5e pour 335.000A$).



Victoire Hugo

C'est suite à une domination sans partage et une finale à sens unique qu'Hugo Larachiche avait remporté le Main Event du Sismix 2017 en mai dernier. Une édition record qui a réuni pas moins de 1078 entrants, dépassant largement les 901 entrées de l'année passée. Sa jolie victoire lui permettait ainsi de remporter la coquette somme de 91.388 €.



Le come-back d'ElkY

Difficile d'imaginer la frustration d'ElkY. En juin le Français s'inclinait en seconde position du High Roller for One Drop à 111.111 dollars, le tournoi le plus cher des WSOP 2017. Après être arrivé aussi loin dans un tournoi qui avait réuni 130 des meilleurs joueurs du moment, après avoir entamé la table finale en position de chipleader, Bertrand Grospellier a vu ses chances de remporter un second bracelet s'envoler au plus près du but. A cause d'un dernier obstacle nommé Doug Polk. ‘ElkY' pourra tout de même se consoler avec les 2.278.657 dollars obtenus avec cette place de runner-up, Doug Polk repartant de son côté avec 3,6 millions de dollars.



Main Event 2017 : Scott Blumstein devant les mousquetaires

Difficile de ne pas être déçu quand on passe si près d'une victoire sur le plus beau tournoi de poker du monde. Mais ce serait vite oublier que l'on a tout de même surpassé plus de 7000 joueurs et que l'on a réalisé une partition sans (presque) aucune fausse note durant neuf jours. C'est ainsi que lors du Main Event WSOP, Benjamin Pollak terminait 3 pour 3,5M$ et Antoine Saout revenait disputer la TF la plus inacessible du monde pour la seconde fois avant de terminer 5e pour 2M$. C'est finalement l'Américain Scott Blumstein qui s'imposait pour toucher 8,1M$.



Le sang froid de Kalidou Sow

C'était en début de mois ! Parvenu à la table finale du PokerStars Championship Prague avec le plus gros tapis, Kalidou Sow était parvenu à se maintenir en tête de la compétition pour remporter la somme de 675.000 € après deal contre son ultime adversaire, l'Américain JasonWheeler qui repart de son côté avec 570.000 €. Légèrement titiller par son adversaire qui visiblement ne semblait pas prendre le Français au sérieux, Kalidou est parvenu à garder son sang froid pour se hisser jusqu'au bout de la compétition. "C'est très prestigieux donc c'est un rêve de le gagner", avait t-il déclaré après sa victoire. "Quand on voit tant de grands joueurs qui ne l'ont pas gagné, je réalise à quel point j'ai de la chance d'être dans cette position."