BETTING : le tennis est-il si prévisible que cela ?

Pourtant, force est de reconnaître que, plus les années passent, et plus la prétendue prévisibilité du tennis a du plomb dans l’aile, même si certaines tendances résistent toujours.
 
Toujours les mêmes qui gagnent, vraiment ?
 
Il est vrai qu’à première vue, quand on regarde le tennis de loin, on peut avoir l’impression que ce sont toujours les mêmes qui gagnent, année après année, tournoi après tournoi. Serena Williams chez les femmes qui rafle presque tout, ou le big 4chez les hommes (Federer, Nadal, Djokovic, Murray) qui ne laissent presque rien à la concurrence, voilà les mêmes noms qui reviennent sans cesse dans les lignes des palmarès des tournois majeurs. Mais cette uniformité est trompeuse, et le dernier US Open vient de le prouver.
 
En effet, même si c’est encore et toujours un membre du big 4qui a raflé la mise dans le tableau masculin, les pronostics tendaient plutôt vers une victoire de Federer ou de Nadal en début du tournoi, même si Djokovic enchaînait les bonnes performances et avait même gagné le dernier tournoi du Grand Chelem à Wimbledon. Chez les femmes, même si Serena s’est encore une fois hissée en finale du tournoi, elle s’est inclinée face à la fraîcheur de la japonaise Osaka, au cours d’un match marqué par un terrible mélodrame dont la diva américaine a le secret.
 

Des premiers tours plus convenus

Mais les vrais puristes du pari sportif savent que ce n’est pas en pariant sur le vainqueur d’un Grand Chelem, ni même sur celui de la finale, que l’on peut parvenir à tirer des gains satisfaisants, mais plutôt dans les tournois de moindre envergure ou dans les premiers tours des tournois principaux. En effet, si tout joueur peut parvenir à se sublimer à partir des quarts de finale, ou tout grand champion craquer face à la pression d’une demi-finale, les tours précédents ces grands matchs, avec beaucoup moins de médiatisation, tendent plus à un respect de la hiérarchie, à l’exception notable de quelques miracles comme la victoire de Millman face à Federer qui peut coûter cher au parieur imprudent.

BetStars a par exemple compris cela en proposant à ses clients des pronostics aussi bien sur les tournois les plus méconnus de la WTA que les majeurs de l’ATP. Car dans ces tournois, en regardant outre l’écart de classement entre les deux participants, l’historique des affrontements entre eux mais surtout l’état de forme de chacun, on peut commencer à deviner une tendance lourde en faveur de telle ou telle joueuse. Pourtant, les cotes suivent plutôt uniquement les différences de classement, et il y a donc de très bonnes affaires à trouver là pour qui s’y connaît un peu en petite balle jaune.

Ainsi, même si le 40ème mondial affronte le 75ème, si ce dernier reste sur plusieurs résultats positifs alors que le mieux classé enchaîne les défaites au premier tour, il peut être tentant de se lancer pour un pari sur le plus faible classement pour réaliser un coup. Mais en temps normal toutefois, les logiques sportives sont très souvent respectées, dans les premiers tours du moins. Et ce sont durant ces premiers tours que les parieurs sportifs se lancent dans des combinaisons de plusieurs matchs au vainqueur assez évident pour remporter le jackpot.

Quand les sports collectifs demandent d’analyser énormément d’informations pour arriver à un pronostic, du problème domicile-extérieur à l’enjeu particulier du match, les matchs de tennis, à l’exception de la surface, sont bien plus faciles à interpréter car il n’y a qu’un joueur en face d’un autre, sans idée de championnat, de match aller-retour ou de préservation en vue du match suivant. Le tennis n’est donc pas un sport prévisible à large échelle, mais sur des séries de matchs plus anonymes, il est beaucoup plus difficile de se tromper et donc plus facile de rafler la mise.

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