Black Friday : PokerStars et les ex-actionnaires de Full Tilt tentent de se dédouaner


Black Friday : PokerStars et les ex-actionnaires de Full Tilt tentent de se dédouaner

Des requêtes d'irrecevabilité concernant les accusations formulées par le DOJ ont été déposées.



Alors que Ray Bitar est actuellement sous le feu des projecteurs dans l’affaire Full Tilt après s'être reudu aux autorités américaines, d’autres protagonistes du scandale tentent eux aussi de défendre leurs droits. C’est le cas d’Howard Lederer, Chris Ferguson et Rafe Furst, trois des anciens dirigeants de Full Tilt, qui ont déposé le 10 juillet une requête d’irrecevabilité concernant les accusations portées contre eux, et les 42 millions de dollars de dommages et intérêts qui leur sont réclamés.

PokerStars fournit un argumentaire étayé

Une requête également déposée par PokerStars, qui a besoin que les poursuites contre Full Tilt soient abandonnées pour finaliser le rachat de Full Tilt. Accusée elle aussi dans le cadre de cette affaire, la marque au pique rouge se défend dans un communiqué repris par Pokernews :

"Premièrement, l'accusation ne fournit pas suffisamment de détails pour justifier de la saisie des actifs de PokerStars et des actions menées contre la fraude prétendue. Ce flou empêche de faire ce que les règles d'une plaidoirie requièrent : laisser PokerStars savoir de quoi elle est accusée afin d'organiser sa défense.
Deuxièmement, les plaignants échouent à émettre une théorie légalement viable de la manière dont PokerStars a violé l'Illegal Gambling Business Act, les règles concernant les transferts d'argent et se serait livré à la fraude bancaire et au blanchiment d'argent.
Troisièmement, bien que le Gouvernement ait admis que PokerStars opérait légalement dans le monde – et a implicitement reconnu que PokerStars a fourni ses services légalement dans la majeure partie des Etats-Unis, le Gouvernement a saisi les actifs de PokerStars sans chercher à démontrer que la Cour avait compétence sur ces actifs et sans tenter de séparer les revenus légaux de PokerStars des revenus dont le Gouvernement prétend qu'ils ont été acquis par des activités illégales."

Les anciens actionnaires plaident le manque de preuves

Quant à Lederer, Ferguson et Furst, ils affirment que le gouvernement américain n’avait pas de motifs suffisants pour prouver qu’ils faisaient partie de l’escroquerie faite aux joueurs américains. La requête explique également que « Le Gouvernement n'a pas prouvé que les "activités de jeux" conduites par Full Tilt Poker sont illégales dans le lieu où cette activité était exercée ».

Va t-on assister à une relaxe généralisée de la plupart des accusés dans le plus gros scandale de tous les temps concernant les jeux en ligne?

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