Ce qui vous attend en 2018
Deux évènements majeurs vont bouleverser les joueurs de poker français l'an prochain.
L'ouverture des Clubs-Casinos
Cela faisait bientôt quatre ans depuis la fermeture fin 2014 du cercle Cadet et de l'ACF que les joueurs parisiens trépignaient d'impatience dans l'attente de l'ouverture de nouveaux cercles de jeux, voire de casinos dans la capitale.
De nombreuses rumeurs avaient circulé, la construction d'un véritable casino à proximité de l'aéroport de Roissy avait même été évoquée en 2015, avant que le gouvernement n'autorise finalement l'ouverture de clubs-casinos à Paris.
Désormais c'est sûr, l'ouverture de ces nouveaux établissements est prévue pour 2018. Le lundi 21 novembre dernier, une surprenante annonce était en effet apparue sur le site Pôle Emploi : "En vue de l'ouverture prochaine du 1er club de jeux sur Paris, nous recherchons pour faire partie de cette équipe des croupier(e)s H/F afin d'animer une table de jeux, accueillir les clients, de leur expliquer le fonctionnement de la table, de veiller à leurs conforts, les conseiller et les fidéliser."
Trois groupes de casinos ont déposé des projets d'ouverture : Partouche, Tranchant et Raineau. De son côté, le groupe Barrière pourrait ouvrir un établissement sur les Champs-Elysées. Le temps de former les dizaines de croupiers nécessaires et de finaliser les longues démarches administratives, l'ouverture de ces fameux Clubs Parisiens pourrait se faire en avril 2018.
Le partage des liquidités
Depuis plusieurs années, les joueurs français réclamaient haut et fort un partage des liquidités des rooms tricolores avec les autres pays européens. Autrement dit, pouvoir disputer des parties de poker aux côtés d'Allemands, Espagnols ou encore Italiens.
En adoptant définitivement le projet de loi numérique le mercredi 28 septembre 2016, le Parlement ouvrait la voie à cette perspective. Deux semaines plus tard, le président de la République François Hollande promulguait le texte avant que l'accord entre les autorités étrangères et l'ARJEL permette ensuite de réunir une flopée de nationalités sur les opérateurs de l'Hexagone.
Depuis, il semblerait que les Italiens aient finalement du retard mais qu'à cela ne tienne, puisque le président de l'ARJEL Charles Coppolani serait tout de même prêt à se lancer avec ses homologues espagnols et portugais dans le grand bain du partage des liquidités quitte à laisser l'Italie de côté dans un premier temps.
Très optimiste, le directeur financier d'Amaya Brian Kyle mise lui aussi sur un partage en 2018 : "PokerStars continue à travailler main dans la main avec les régulateurs concernés. Nous sommes optimistes quant à la réalisation d'une liquidité partagée partielle dès les premiers mois de 2018".
Clubs casino sur Paris et partage des liquidités : 2018, l'année du changement ?