BLOG : L'approche des High Rollers chez Romain Lewis
Le Team Pro Winamax revient sur son apprentissage des High Rollers sur le circuit européen.
Recrue récente du Team Pro Winamax, Romain Lewis revient dans son dernier blog sur Winamax sur son parcours et plus particulièrement sur son approche des High Rollers.
Bien qu’il s’était juré de ne jamais miser 10 000 euros, 25 000 euros ou plus il y a quelques années, Romain Lewis s’attaque pourtant depuis plusieurs mois au High Roller sur le circuit européen. Mais avant ça, le jeune grinder a grimpé les étapes sur le circuit live.
Tout d’abord, l’EPT Prague 2015 : "Pour mon tout premier buy-in au-dessus de 1 000€, j’avais décidé de me faire staker. L’idée de participer à ce tournoi était assez folle, mais je mourais d’envie de me tester et je me sentais en pleine confiance. Une fois que j'avais décidé d’arrêter mes études, je voulais prendre des risques pour franchir rapidement les étapes. Quitte à me planter et réaliser que ce métier n’était pas fait pour moi", explique-t-il. La réussite ne fut néanmoins pas au rendez-vous puisqu’il prennait la sortie en début de Jour 2. Malgré la déception, il décidait de jouer quelques heures plus tard un tournoi annexe à 2000 euros duquel il finira finalement deuxième pour 79 000 euros.
Premier EPT, premier High Roller
La nuit même, il reçoit un appel de Davidi Kitai (avec qui il avait swap sur le tournoi annexe) qui lui propose de jouer le High Roller à 10 000 euros. Bien que cela soit prématuré, il décide d’accepter, encouragé par une dose de confiance maximum. "La confiance et le momentum sont des éléments que je juge très importants pour expliquer la réussite d’un joueur", justifie Romain Lewis. Si le premier jour du tournoi se déroula à merveille, il fut malheureusement éliminé à quelques places de l’argent.
21 mois plus tard, le jeune sponso considère ces tournois comme ayant un enjeu plus important que les Main Event. "Ils sont moins accessibles, il n’y a pas de qualifications onlines pour ces épreuves. Il y a certes quelques satellites live durant le festival, mais ce sont avant tout des events réservés aux joueurs les plus fortunés. Vous ne lirez jamais une belle histoire du genre : « Jimmy s’est qualifié pour 13€ sur Winamax avant de remporter le 25 000€ Highroller des Bahamas». On n’essaie pas de vendre du rêve avec ces tournois, ils sont simplement inscrits dans un coin du programme : « 14h00 - Day 1 Highroller EPT 25 000 € »". Mais ils sont aussi composés de riches hommes d’affaires ou businessman qui représentent alors des cibles parfaites pour les joueurs pro.
Petit à petit, Lewis a appris à considérer les "High Rollers comme les autres tournois". "Le prix d’entrée est plus élevé et le field plus prestigieux, certes, mais c’est un investissement qui sera un jour, je l’espère, rentable. Je joue parfois moins d’action que sur mes autres tournois de l’année, mais c’est normal dans une optique de gestion de bankroll saine. Mentalement, c’est parfois très difficile. Un mauvais run sur quelques highrollers consécutifs peut détruire les résultats d’une année de travail online, par exemple. C’est ce qui me motive, je veux connaître mes limites et j’ai le sentiment qu’en me donnant toutes mes chances, je vais y arriver", conclut-il.
Le blog à lire en entier ici.
Crédit photo Winamax