BLOG : L'art de l'overbet par Sylvain Loosli


BLOG : L'art de l'overbet par Sylvain Loosli

Sylvain Loosli décrit l'importance de l'overbet et comment l'utiliser à  bon escient.


Après Alexandre Luneau et les sizings, Sylvain Loosli s’attaque à la notion d’overbet dans son dernier blog sur Winamax.

"Si miser plus cher que la taille du pot est un move encore peu utilisé en tournoi, en raison des profondeurs des tapis moyens, il l’est beaucoup plus en cash-game. Il peut notamment s’avérer très utile en live, où les joueurs sont régulièrement cavés à 300 blindes ou plus : il est en effet possible de jongler avec la taille de ses mises en créant des situations complexes pour nos adversaires, particulièrement face à des ranges dites « cappées » (c’est-à-dire un éventail de mains ne contenant pas les jeux max.)", introduit le joueur du Team Pro Winamax. Récemment d’ailleurs, lors de la confrontation entre l’Intelligence Artificielle Libratus et un équipe de quatre joueurs pro’, c’est l’utilisation de l’overbet par la machine qui fut un facteur déterminant de la victoire de cette dernière.

'Durrrr' et 'Isildur1', les précurseurs

Mais avant toute chose, rendons à César ce qui lui appartient. Car il faut savoir que l’overbet est quelque chose d’assez récent aux tables de poker. C’est en particulier lors du duel online entre Tow Dwan et Viktor Blom en 2009 que l’overbet est apparu aux yeux de toute la communauté. "C’était probablement la première fois qu’on assistait à une telle utilisation de ces sizings. Au lieu d’avoir une range composée de mains très fortes ou de purs bluffs, les deux joueurs valorisaient également finement dans des situations où la range adverse était cappée et où ils avaient beaucoup de combinaisons de bluff possibles", ajoute Loosli. Conséquence directe : ce fut une source d’inspiration pour de nombreux joueurs de cash-game.

Pour le November Nine 2013, si ce type de move est difficile à mettre ne place dès le flop, "c’est en revanche plus facile sur le turn ou la river". Par ailleurs, il estime que "le pool des joueurs s’adapte en moyenne assez mal aux overbets, qu’ils ne rencontrent que rarement, particulièrement en MTT. Ils vont donc trop souvent fold sur certains spots, et trop souvent call dans d’autres". Le tout reste alors d’être équilibré.

Le blog à retrouver en entier ici.

Crédit photo Winamax

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