LIVE : Sylvain Loosli analyse le circuit professionnel
Le Team Pro' Winamax revient sur le premier PokerStars Championship et sur l'évolution du circuit en Europe.
Dans un nouveau blog sur Winamax, Sylvain Loosli donne son avis sur le nouveau visage du circuit live de poker et analyse notamment à froid le déroulement du premier PokerStars Championship aux Bahamas.
Une mauvaise approche par les organisateurs
Identique au PCA sur le fond, le premier PokerStars Championship du nom avait gardé la même formule avec un Main Event à 5300 dollars comme c’est le cas depuis 2016. Une décision pas obligatoirement très réfléchie selon le joueur Français. "Sur le papier, ce droit d'entrée réduit peut permettre d'attirer plus de joueurs, mais dans les faits, les frais exhorbitants du séjour rendent le voyage difficilement profitable si vous n'avez pas une grosse bankroll pour jouer la majorité des Side Events et tournois Highrollers", explique-t-il. En outre, les organisateurs ont planifié des tournois annexes à la pelle qui ont souffert d’une bien pâle affluence.
Deuxième reproche émis par le November Nine 2013, le trop grand nombre d’épreuves turbo, notamment les High-Rollers sur une journée. "Leur structure Turbo dénature quelque peu le jeu et fausse à mon sens le classement GPI", commente Loosli. Conclusion, le Team Pro’ Winamax considère qu’il y a peu de chance qu’il retourne aux Bahamas l’année prochaine.
Une tendance aux buy-ins plus modérés en Europe
Si cette première étape des PSC a déçu, de nouveaux acteurs en Europe semblent prendre le relai depuis la fin de l’EPT. Il fait notamment référence au King’s Casino de Rozvadov qui organise festival sur festival (se déroule actuellement le PokerStars Festival), et ce malgré une localisation pas évidente (pas de ligne aérienne direct, à 1h30 de voiture de Prague…). Par ailleurs, "globalement, la tendance qui se dégage en Europe est celle des séries de tournois aux buy-ins plus modérés que sur les EPT, et dont le succès se confirme d’année en année (WSOP-Circuit, WPT-National…)", analyse-t-il.
Enfin, il reste l’Asie, toujours en attente du boom du poker annoncé il y a quelques années. La Chine accueillera d’ailleurs pour la première fois une étape WPT tandis que Macao et Manille restent des destinations incontournables pour les joueurs highstakes.
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Crédit photo Winamax
