Davidi Kitai dresse le bilan de son année 2016
Le génie belge livre son ressenti sur ses performances durant l'année écoulée. Une année quasi-similaire à 2015 en termes de chiffres.
C’est l’heure de bilan de l’année 2016 pour un autre membre du Team Winamax, à savoir Davidi Kitai. Dans un nouveau blog sur Winamax, le Belge fait le point sur l’année écoulée, une année relativement positive et similaire à 2015 en termes de résultats selon Kitbul. "[…] mon année 2016 c’est 17 places payées, 7 tables finales, aucune victoire et 921 000 dollars de gains. Je termine 24e au GPI, 45e au Player of the Year et… second du classement Livepoker", explique-t-il. Une différence à retenir néanmoins, il aura joué trois tournois Super High-Roller (One Drop des WSOP à 111 111 dollars et les SHR des EPT Barcelone et Prague à 50 000 dollars) sans pour autant rentrer dans l’argent (malgré deux presque-bulles).
Plus en réussite sur les EPT
Motif de satisfaction tout de même : ses résultats sur les Main Events EPT. Si l’année 2015 s’était soldée par un 0 pointé, il fut plus efficace en 2016. "J'ai réalisé 4 ITM au cours de 6 Main Events EPT (PCA, Monte-Carlo, Barcelone et Malte). Même si je n’ai pas fait des résultats exceptionnels (aucune victoire ou table finale), je suis content de mon approche sur ces tournois, et du jeu développé en général. Cela reste les tournois les plus beaux en termes d’espérance de gains, il est donc important de les jouer sérieusement", explique-t-il. Quant aux High Rollers, il y a deux ans, le Belge semblait intouchable sur ces épreuves puisqu’il avait réalisé six ITM pour sept tournois joués. Le constat reste quasi-identique pour l’année écoulée compte tenu du niveau des tournois : "En 2016, j’ai fait 6 places payées sur 10 tournois Highroller, avec 2 tables finales, à Dublin (5e) et à Malte (6e). Autant dire que je ne peux qu’être satisfait de cette nouvelle stratégie et de ma régularité sur ces tournois".
Accro au turbo
Cependant, il y a un peu plus d’un an, il comptait réduire son volume sur les épreuves turbo et/ou travailler le jeu préflop et la stratégie optimale. Résultat : "Sur ce domaine, je ne suis pas très fier de moi. J’ai continué d’en jouer un peu trop, sans faire le travail que je m’étais promis de faire. Qui plus est, la variance n’a pas vraiment été de mon côté, avec de nombreuses presque bulles ‘traumatisantes’ ", analyse le génie belge.
En définitive, Davidi estime que 2016 fut une année relativement satisfaisante et positive. Le fait de n’avoir connu qu’une année négative (2010) depuis ses débuts sur le circuit pro’ en 2007 est une source de motivation et le pousse à continuer à être compétitif. "Tant que j’aurais l’impression de toujours avoir un edge, je resterai motivé à jouer un gros volume. Ce cycle Connaissance - Compétitivité - Motivation - Résultat est, selon moi, le seul cheminement valable pour un joueur de tournoi professionnel", estime-t-il.
Le blog à lire en entier ici.
Crédit photo Winamax