INTERVIEW: ElkY se confie à  GQ


INTERVIEW: ElkY se confie à  GQ

Bertrand Grospellier alias ElkY s'est entretenu avec le magazine anglais en marge du PokerStars Championship Barcelona.

Lors du récent Pokerstars Championship Barcelona, c'est un Bertrand Grospellier quelque peu enrhumé qui est venu accorder un entretien à Alfie Baldwin pour le compte du magazine GQ. Comme de coutume, le Français n'a pas failli à sa légendaire patience et son affabilité pour répondre aux questions.

 

Le joueur pro du Team PokerStars se rémémore son passage du Esport au poker avec le succès que l'on sait aujourd'hui. Un peu plus loin, il avoue avoir fait évoluer son jeu avec un point clé : l'adaptation. "La chose la plus importante dans le poker aujourd'hui c'est l'adaption, c'est ce que j'essaye de faire en permanence. Au début j'étais plus agressif, désormais je choisis mes spots. C'est très important d'être imprévisible et de maitrîser plusieurs approches."

 
L'entretien se poursuit sur ses gains en carrière et notamment entre 2008 et 2013 avec un gain à six chiffres avant d'aborder le down subi par la suite. "Le jeu est devenu plus difficile et il y a de la variance. Cela touche tout le monde" puis il continue "Moins tu fais de volume et plus c'est dur de perfer. Le Live tu n'as pas 20 chances par jour, c'est facile de run bad et de ne pas faire de résultats".
 
Retour au premier plan
 
Par la suite, il revient sur sa place de runner-up aux WSOP 2017, tournoi à 111 111$ l'entrée. L'énorme bluff passé face à Phil Hellmuth, le fait d'avoir été chipleader du tournoi ou bien encore de passer un coin flip à un moment important. Il nous livre sa déception d'avoir terminé second après une main duel final qui a dicté la fin du tournoi. Le joueur pro  du team au pique rouge relativise tout de même "C'est un résultat énorme, les meilleurs joueurs de poker du monde perdent 99% des tournois auxquels ils participent".
 
Aprés avoir narré la main qui l'opposa au Poker Brat lors du WSOP One Drop, ElkY termine son entretien par un twist amusant. "Si je n'avais pas fait du poker je jouerais probablement toujours aux jeux vidéos. Dans une vie prédécente, j'ai toujours aimé la chimie, je serais donc devenu un scientifique. En fait, j'aurai pu devenir Heisenberg".
 
L'intégralité du l'entretien sur GQ magazine.
Crédit photo Neil Stoddart/PokerStars

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