ONLINE : L'ARJEL établit un cadre strict autour du partage des liquidités

Le 6 juillet dernier, une convention concernant le partage des liquidités entre l’Espagne, la France, l’Italie et le Portugal était signée. En fin de semaine dernière, l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) a établi les modalités et conditions à respecter pour les opérateurs souhaitant réunir les joueurs de ces quatre pays. Ce nouveau processus est en très grande majorité similaire à celui établi en 2010, lors de l’ouverture du marché.

Conditions de mise en oeuvre du partage des liquidités

Cette décision de l’ARJEL insiste néanmoins sur plusieurs points :

-"Le demandeur présente les caractéristiques et les modalités de mise en œuvre du partage des liquidités qu’il entend proposer. Il communique l’ensemble des contrats ou projets de contrats conclus à cet effet".

Le demandeur devra en outre :
-Décrire l’offre et les types de jeux proposés.
-Décrire les mécanismes de protection des avoirs mutualisés des joueurs mis en place.
-Justifier que l’accès aux tables est limité aux joueurs possédant un compte définitif et aux joueurs des sites étrangers "faisant l'objet d'un agrément tel que conceptualisé par la loi du 12 mai 2010".

L’ARJEL se permet également de rappeler que les sites demandeurs doivent démontrer qu’ils sont aptes à assurer la collecte, l’archivage et le transfert vers l’ARJEL de l’ensemble des données. Par ailleurs, l’autorité administrative a affirmé qu’elle se prononcerait dans les deux mois suivant la réception du dossier.

Interrogé par le Figaro, le président de l’ARJEL, Charles Coppolani, estime que les "premiers opérateurs à proposer ce service pourront le faire dès cet automne". Alexandre Roos, PDG de Winamax, a quant à lui déclaré qu’il espère commencer ses opérations dans les trois autres pays d’ici fin 2017, début 2018.