Les WSOP en ligne de mire de Pierre Calamusa
Dans son dernier blog sur Winamax, le joueur explique sa stratégie mise en place pour enfin perfer à Vegas.
Nous ne sommes encore que début février, mais Pierre Calamusa a déjà les yeux rivés sur son objectif principal, à savoir les WSOP qui débutent dans quatre mois. C’est ce qu’il explique dans son dernier blog sur Winamax. Il faut dire que les deux précédentes expériences du joueur à Las Vegas ont été catastrophiques. "Une seule petite place payée sur une épreuve Turbo à 1 000 dollars, malgré trente tournois joués et 40 000 dollars de buy-ins dépensés", constate-t-il.
Bosser son jeu short-stack
Il s’agissait alors de commencer une longue préparation pour arriver dans les meilleures conditions et être le plus compétitif. L’un de ses premiers angles d’attaque etait le jeu short-stack. S’il est performant lors des épreuves EPT, c’est que la structure est beaucoup plus deep en comparaison des tournois WSOP, en particulier ceux entre 500 et 1500 dollars. Idem online où les premier niveaux des tournois hautes limites ont été raccourcis, ce qui est loin d’être un avantage quand on est un adepte de l’enregistrement tardif comme lui. Résultats : en fin d’année 2016, il avait perdu 9000 euros en 1200 parties. "J'ai donc consacré ces trois derniers mois au travail sur le jeu de tournoi entre 5 et 35 grosses blindes", affirme le Team Pro. "C'est un jeu qui ne laisse que peu de place à l'intuition et à la créativité, mes deux principaux points forts. Je devais donc m'améliorer dans les zones où j'étais le moins à l'aise. Ce n'est d’ailleurs pas une surprise si mes résultats online et sur les WSOP ont été médiocres". Grâce à une bonne stratégie et une bonne discipline, le risque d’erreur est quasi-nulle.
Trois semaines très prolifiques
Ce nouvel axe de travail et cette stratégie ont pu être mis en application par Le Viet Fou lors des Winamax Series. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça a porté ses fruits. "Les résultats ont été très probants, puisque j'ai gagné environ 40 000 euros depuis le 1er janvier, avec notamment une deuxième place sur un tournoi à 300 euros des Series pour 24 000 euros, deux victoires et une deuxième place sur le Highroller, une victoire sur le TOP 50 du dimanche et une victoire sur le Prime Time. J'ai surtout été très satisfait de la patience dont j'ai fait preuve dans mon jeu shortstack, ne déviant quasiment jamais des plans que je m'étais fixés au préalable", analyse-t-il à froid.
Si une grosse partie du travail a été fait, il lui reste deux derniers axes à travailler. Premièrement le jeu depuis les blindes : "(je vais) mettre à profit ces prochains mois pour apprendre à être meilleur dans ces situations". Deuxièmement la gestion de l’énergie sur le long terme. Il faudra donc trouver un bon équilibre entre sport, poker et sommeil pour arriver à Vegas dans les meilleures conditions possibles…. Et pourquoi pas aller chercher un bracelet.
Le blog à lire dans so intégralité ici .
Crédit photo Winamax.