Pourquoi le poker online n'est pas truqué?
Dans son nouveau blog sur Winamax, Davidi Kitai démontre pourquoi il est illogique d'accuser le poker sur internet d'être truqué.
"De toute façon le poker online c’est truqué !". Cette phrase résonne tel un leitmotiv depuis des dizaines d’années lorsque l’on parle du poker. Qui n’a pas entendu voire dit (même très silencieusement dans sa tête) cette phrase suite à un bad beat cruel en fin de tournoi ? Dans son nouveau blog sur Winamax, Davidi Kitai tente d’expliquer de manière rationnelle que ces accusations n’ont pas lieu d’être.
"Il faut admettre qu'accepter ses propres erreurs n’est évident pour personne. Lorsqu'on perd, il est plus facile de rejeter la faute sur un facteur qu’on ne contrôle pas, plutôt que de remettre en question son propre jeu", explique-t-il. Pourtant cette affirmation est très souvent inefficace face aux conspirationnistes et autres accusateurs. Kitbul tente donc de vous convaincre par une loi de six.
Six raisons pour prouver que le poker n’est pas truqué
Tout d’abord, le poker est un secteur soumis à de grosses réglementations. L’ARJEL régit le poker en France et toutes les rooms agréées font appel à des sociétés indépendantes pour contrôler rigoureusement la fiabilité de leurs différents algorithmes. En outre, les sites risquent gros en trichant et au-delà des sanctions financières, ils perdraient tous leurs joueurs. Par ailleurs, l’argument selon lequel les joueurs réguliers sont avantagés serait complétement caduque. "Plus un joueur reste longtemps sur le site, plus il permet à l’opérateur d'engranger du rake. En toute logique, les sites de jeu n’auraient donc aucun intérêt à faire perdre les joueurs récréatifs par rapport aux réguliers du site", avance Kitbul.
Par ailleurs, il est impossible pour un joueur, aussi bon soit-il, d’éviter les bad beats. Il ne faut donc pas se limiter au cas présent, mais voir le résultat des coups que l’on joue sur le long terme. Et pour pouvoir atteindre ce long terme, "il est important d’avoir une bonne gestion de bankroll", rappelle le joueur belge. C’est pareil au casino. La théorie comme quoi les bad beats n’existeraient que dans le online n’est qu’une fausse impression dû au fait que l’on joue beaucoup moins de mains en live.
Enfin, il faut surtout accepter la variance et ne pas oublier que le hasard existe au poker. Il ne sert donc à rien de s’énerver contre cela. "C’est une perte énorme d’énergie que de se mettre dans tous ses états à propos de facteurs qu’on ne peut pas contrôler… Autant l’accepter une fois pour toute, ce jeu est cruel !", conclut Davidi Kitai.
Le blog à lire en entier sur le site de Winamax.
Crédit photo: Winamax.fr