Les 5 déguisements les plus improbables à une table de poker
Souvent, les joueurs de poker sont raillés pour leurs goà»ts vestimentaires douteux. Et parfois, ils l’ont bien cherché...
Souvent, les joueurs de poker sont raillés pour leurs goûts vestimentaires douteux. Et parfois, ils l’ont bien cherché. À l’heure où certains militent pour l’instauration d’un dress code durant les tournois, tour d’horizon des déguisements les plus excentriques observés autour d’une table de poker, avec de l’ironie, de l’humour et du ridicule.
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Le plus mégalo :
Ave Phil, ceux qui vont bust te saluent. WSOP Europe 2009. Phil Hellmuth débarque à l’Empire Casino de Londres à bord d’un char tiré par deux chevaux blancs, après avoir sillon- né la capitale anglaise sur un peu plus d’un kilomè- tre, slalomant entre les bus à impériale et les taxis londoniens. Le “Poker Brat†a changé son survê- tement et ôté sa casquette pour jouer, en toute modestie, le rôle de Jules César, paré d’un accoutre- ment inauguré à Las Vegas quelques mois aupara- vant. Tout y est : couronne de lauriers, armure métal- lique, sandales en cuir et patches ultimatebet.net ! Arrivé volontairement en retard, Phil Hellmuth troque sa garde impériale pour une escorte plus charmante qui le condui- ra jusqu’à la table télévisée, où se trouve déjà Doyle Brunson, résolument plus sobre avec son éternel Stetson. L’Empereur du poker achèvera sa campagne par une défaite, laissant son compatriote Barry Shulman décrocher
la victoire et plus de 800.00 £. Veni, vidi, perdu.
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Le plus incognito :
Ce bon vieux Phil. Quand Phil Laak participe à un tournoi, il en devient
vite le centre d’attention. Connu pour son comportement excentrique à la table,
l’Irlandais a souvent tenté de masquer son flot incessant de paroles en se cachant dans la capuche de son hoodie, gagnant ainsi le surnom de “The Unabomberâ€. Un nickname qui fait référence à Theodore Kaczynski, terroriste américain arrêté en 1996 qui usait du même déguisement. Par la suite, Laak a su être plus inventif. Cette année, l’éternel partenaire d’Antonio Esfandiari s’est présenté au jour d’ouverture des WSOP affublé d’une panoplie d’astronaute: une veste à capuche argentée et une large paire de lunettes aux reflets multicolores. Une tenue parfaite pour attirer les flashs et les caméras. Tout le contraire de son fait d’armes de 2008, quand il avait choisi de passer inaperçu en se déguisant en Walter, vieil éleveur de poulets originaire de Bangor, dans le Maine. Vêtu d’une veste en tweed, d’une casquette “Texasâ€, de lunettes fines mais surtout d’un maquillage qui aura nécessité six heures de préparation, Phil Laak et sa petite barbichette grisonnante font illusion tout au long de la journée. Ce sera la seule et unique apparition de Walter au Rio.
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Le plus sexy :
Tatjana la tigresse. Pour le plaisir des joueurs présents au Rio lors des WSOP 2012, Tatjana Pasalic a passé une journée dans une tenue féline. La raison de ce choix vestimentaire ? La présenta- trice croate avait perdu un last longer contre son boy- friend McLean Karr. L’Américain avait réussi à piéger Tatjana en choisis- sant un tournoi re-entry qui lui a permis de revenir après son élimination et de rester plus longtemps qu’elle
dans la compétition...
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Le plus aquatique :
Shark Attack. Guillaume Diaz faisait ses débuts en tant que mem-
bre du Team Winamax à l’occasion du Main Event de l’EPT Deauville, en jan-
vier dernier. Vainqueur quelques jours plus tôt de la Top Shark Academy, “volatile38†a dû se vêtir d’une tenue de requin en guise de bizutage. Auteur d’une place payée prometteuse sur le Main Event (104e, 9000€), Guillaume Diaz a ensuite montré qu’il était capable de nager en eaux profondes en allant décro- cher la victoire sur le Side à 2200€ pour un gain de 91.000 €. Une première plongée dans le grand bain pleine de réussite pour le jeune Tricolore.
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Le plus ‘’super héros’’ :
Joker Face. Quoi de plus effrayant pour vos adversaires que de s’asseoir à une table de poker et devoir faire face au Joker ? Habitué aux teintures capillaires délirantes, le Français Bertrand Grospellier avait opté pour le vert propre à l’ennemi juré de Batman lors de l’APPT Macao en 2008. À cela s’ajou- taient évidemment un visage maquillé de blanc, des yeux entourés de noir et une large cicatrice rouge autour de la bouche. Alors que ce tournoi avait plutôt réussi à ElkY en 2007, année où il avait atteint la table finale (5e, 11.097 $), l’édition 2008 n’aura pas souri au futur vainqueur du PCA. Lors de l’EPT Deauville 2014, ElkY avait également débuté la compétition caché derrière un costume : celui d’Altaïr, le tueur du jeu vidéo Assassin’s Creed. Sans plus de succès qu’à Macao. À croire qu’un shark est toujours plus dangereux au naturel.
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