Les plus gros ballas du poker


Les plus gros ballas du poker

Ils jouent les parties les plus chères du monde, habitent les villas les plus extravagantes, roulent en grosses cylindrées, sont souvent entourés de belles carrosseries et ne refusent jamais un prop bet bien senti.


Ils jouent les parties les plus chères du monde, habitent les villas les plus extravagantes, roulent en grosses cylindrées, sont souvent entourés de belles carrosseries et ne refusent jamais un prop bet bien senti. Bref, ils gagnent des millions et les dépensent sans compter... Eux, ce sont les joueurs les plus ballas de la planète poker.

 
Phil Ier, Roi des ballas
Aussi redouté à une table de poker que réputé pour sa pro- pension à gambler, Phil Ivey est la définition même du balla. Au cours de sa carrière le “Tiger Woods du poker” a remporté dix bracelets WSOP, gagné 21 millions de dollars en tournoi live et presque autant online. De quoi se constituer un petit pécule pour parier tranquillement sur la Ligue 2 et les courses à Chantilly ? Pas vraiment. Devenir végétarien pendant un an pour un million de dollars, ne plus boire d’alcool, gagner encore un bracelet de champion du monde... Phil Ivey prend les paris les plus osés, souvent au détriment de ses adversaires, quand il ne parie pas plusieurs millions pour lui-même sur une finale de SuperBowl. Joe Cassidy se rappellera longtemps du jour où, jouant au golf, Ivey fit parler son plus beau swing pour réussir un trou en un de plus de 70 mètres. Résultat : 200.000 $ perdus en quelques secondes pour le malheureux Cassidy. Autre anecdote légendaire : les 226 bouteilles de champagne du Wynn. Aperçu par des fans attablés dans le même restaurant que lui à Vegas, celui qui a donné son nom à la salle de Poker High Stakes de l’Aria se voit offrir une bouteille de Crystal et les remercie en offrant à son tour cinq bouteilles. La suren- chère s’arrêtera quand Ivey fera apporter 100 bouteilles à ses admirateurs... Bref, il ne faut pas jouer avec Phil quand il est d’humeur balla.

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Dan Bilzerian, balla 2.0
Incontournable aujourd’hui, Dan Bilzerian est certainement plus balla qu’il n’est joueur de poker. L’autoproclamé “Bill Gates du poker” aurait gagné plus de 50 millions de dollars aux cartes. Mais si ses performances aux tables restent du domaine de la pure spéculation, “The Blitz” brille par son extravagance dans la vie de tous les jours. Dan s’entoure de toujours plus de filles sexy, de bolides clinquants et d’armes dangereuses. Dan s’amuse avec des chèvres. Dan met en scène sa propre arrestation par la police. Dan nourrit son chat de caviar. Dan jette l’actrice porno Janice Griffith, nue, dans sa piscine du haut de sa villa et blesse la jeune femme à la cheville. Toujours plus indécent, le fils Bilzerian s’im- pose comme le balla le plus populaire de la planète : plus d’un million de followers sur Twitter et plus de cinq millions sur Instagram. Même s’il risque jusqu’à six ans de prison après avoir fait exploser un camion au mortier dans le désert du Nevada... Dan Bilzerian, un mec balla dans tous les domaines.

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Rui Cao, balla high stakes
Aujourd’hui, le Frenchie le plus balla s’appelle Rui Cao. En compagnie d’Alexandre Luneau ou de Sébastien Sabic, "PepperoniF" demeure l’un des seuls Français à avoir dominé les nosebleeds – ces parties super high stakes online. Capable de registrer un tournoi à 100.000 $ au Bellagio sur un coup de tête... et de se faire éliminer en une heure, Rui Cao a bâti sa réputation sur le Net en défiant les meilleurs joueurs pros de la planète en PLO. En 2013, le Français affrontait Patrick Antonius dans le cadre d’un challenge avec un million de dollars à la clé d’où il est sorti largement perdant. Pas de quoi lui faire réduire son train de vie : le résident de Macao, où il est admis aux parties les plus chères du monde avec les businessmans asiatiques, serait capable de dépenser 500.000 $ lorsqu’il vient à Vegas chaque été pour les WSOP... Une somme presque dérisoire pour cet adepte des limousines dont le quotidien est constitué de pots à six chiffres.

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Jean-Robert Bellande, le balla broke ?
Avec une plaque minéralogique affichant fièrement l’inscrip- tion“JRBROKE”,Jean-RobertBellandeannonced’embléela couleur au volant de sa Bentley : l’Américain brûle la chan- delle par les deux bouts. Broke Living Style. Longtemps sujet aux spéculations concernant son mode de vie, JRB s’en amuse désormais, allant jusqu’à revendiquer son statut de balla broke du poker. Découvert en 2005 à Las Vegas où il atteint le podium d’une étape du WSOP Circuit, Bellande totalise plus d’un million de dollars de gains en live. En mai dernier, celui qui participa à l’émission Survivor confirmait sa participation au Big One For One Drop en réglant le million de dollars de son inscription en cash. Balla. Proche de Dan Bilzerian, JRB et son excentrique com- père jouent régulièrement des parties de cash game privées aux enjeux inconnus. La rumeur veut même que Bellande ait remporté pas moins de onze Bentley en une soirée... En attendant, ce patron de boîtes de nuit poste régulièrement des clichés de parties high stakes où il est accompagné des meilleurs joueurs pros. Broke ou balla, vive JRB !

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Anthony Lellouche, French Balla
La vie d’un joueur pro est faite de voyages incessants. De Deauville à Monaco ou de Paris à Marrakech, de villas en palaces. Alors, il s’adapte au changement. Il utilise des gels douche à usage unique, des brosses à dents et des rasoirs jetables. Chez Antony Lellouche,le détachement matériel atteint un autre niveau. Lassé de faire continuellement ses valises, l’ex membre du Team Pro Winamax a parfois abandonné toutes ses affaires sur le lieu d’une compétition –sauf son ordinateur portable– avant de partir disputer un nouveau tournoi. Tête en l’air, le runner up de l’EPT San Remo 2008 a également la mauvaise habitude de perdre ses effets personnels. En 2010, Anthony avouait avoir égaré 15.000 € en jetons “dans la rue” au cours de l’année. Rien de grave pour un joueur qui a cumulé plus d’un millions d’euros de gains en tournois, et qui hésite pas à s’offrir une chambre au Fouquet’s juste pour pren- dre une douche entre deux sessions High Stakes à l’Aviation Club de France, situé juste en face sur les Champs-Élysées. Mais l’insouciance possède parfois de bons côtés. Antony raconte qu’après une sombre période durant laquelle il avait perdu 400.000€ à Paris, il avait décidé de rejoindre Marrakech. Là-bas, le spécialiste de PLO pensait avoir laissé 3500 € à la caisse, mais au moment de récupérer l’argent, il compta 68.500 € ! Une surprise plutôt balla...

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L'intrus : un balla chez les Grecs ?
Que vient faire un jeune joueur grec inconnu au milieu de toutes ces stars de la planète poker capables de claquer des milliers de dollars en un battement de cil ? Avec un maigre total de 86.000 $ de gains en live et une table finale du WPT Chypre en septembre 2014 pour seul fait d’armes notable, Dimitrios n’a pas de quoi rivaliser avec Ivey & Co. Seulement, le gamin hellène est doté d’un sacré patronyme : Ballas. De quoi prédestiner le compatriote de Giorgios Samaras à devenir une référence européenne de la flambe ? Pas vraiment. Pour le moment, Dimitrios Ballas se contente de sillonner le circuit du Vieux Continent en espérant, un jour, imiter Sotirios Koutoupas, vainqueur de l’EPT Deauville en janvier 2014. Parce qu’à un moment, c’est bien beau d’enchaîner les “prop bets” les plus fous, de changer de Bugatti quand tes pneus deviennent lisses, de saccager ta suite du Bellagio et de loger ton chat dans ton penthouse londonien de One Hyde Park... Mais tout cela fait-il de toi un être exceptionnel ? Et si le vrai luxe, c’était plutôt de te balader dans les rues d’Athènes avec ta copine, de déguster avec élégance ta moussaka dans le pire restaurant de Pláka en gardant à l’esprit ton dernier coup de téléphone : "Bonsoir, je souhaiterais réserver une table pour 21 heures ce soir. Très certainement Monsieur, à quel nom ? – Ballas. Dimitrios Ballas." La classe.

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