Le dopage au poker, by Sylvain Loosli


Le dopage au poker, by Sylvain Loosli

Dans un nouvel billet intitulé "Plus loin, plus haut, plus fort", Sylvain Loosli revient sur l'épineux dossier du dopage au poker.


Qui a dit que le poker était épargné par le dopage ? Si cette pratique est aujourd'hui monnaie courante dans le milieu sportif professionnel – 12 athlètes des JO de Londres 2012 ont récemment été sanctionnés -, elle n'en reste pas moins très discrète dans celui de notre jeu préféré. Compliqué, admettons-le, de parler de dopage lorsque le poker n'est même pas considéré comme un sport à part entière.

 
Pourtant, le membre du Team Pro Winamax Sylvain Loosli aborde avec toute transparence quelques produits permettant d'améliorer nos capacités de concentration sur le long terme. En somme, un avantage considérable lorsqu'un tournoi peut parfois se prolonger jusqu'au bout de la nuit. ''L'Adderall serait la substance la plus utilisée par des joueurs de poker désireux de booster leurs performances. Ce médicament est assez facile à se procurer aux États-Unis, car largement prescrit pour traiter l'hyper-activité et les troubles de l'attention'', explique le November Nine 2013.

 
''Risques importants d'addiction''
 
Tout en alarmant sur les effets secondaires inquiétants de ces substances : ''Il ne faut pas oublier que ce produit contient des amphétamines, pouvant entraîner des risques importants d'addiction''. Loosli n'hésite ensuite pas à prendre le cas de Martin Jacobson, champion du monde 2014, qui arborait alors à l'époque un logo de smart drug, un complément alimentaire ''censé améliorer les capacités cognitives''. Implicitement, une question légitime se pose : Jacobson était-il, ou non, sous l'emprise d'un produit lors de la table finale ?

 
Problème. Aucun obstacle judiciaire s'oppose à cette pratique. Le poker n'étant absolument pas perçu comme un sport par les autorités, aucune fédération n'existe aujourd'hui pour contrôler les joueurs. Si tel était le cas, la mise en place d'un tel système serait d'ailleurs bien trop compliquée. ''On imagine mal les joueurs devoir se plier à des contrôles anti-dopage avant le début d'un tournoi de poker'', argumente Sylvain. Avant d'émettre l'hypothèse suivante : ''Si un projet comme la Global Poker League réussit à s'imposer dans le temps, et veut rester fidèle à son slogan "Sportify poker", il faudra considérer la question pour l'équité du jeu''. Réponse dans quelques années.

 
Le billet complet à lire ici.

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