Les parties de poker secrètes des présidents américains
Le New York Times a publié des photos inédites du président américain Harry Truman en pleine partie.
Entre les présidents américains et le poker, c'est une longue histoire d'amour comme le prouve ce cliché publié le 19 septembre dernier par le New York Times. On peut y apercevoir le président américain Harry Truman disputer une partie de Five-Card Stud tout en songeant à l'avenir de son pays plongé en pleine guerre froide.
Ce cliché a été pris quelques années après son départ de la présidence des USA en 1953, alors que l'ancien chef d'Etat était au célèbre Club 822.
Cette photographie inédite témoigne de la longue histoire secrète qui lie Maison Blanche et poker, à une époque où les sweets à capuche et les lunettes sombres n'avaient encore fait leur apparition entre gentlemen.
Poker, prohibition et bureau ovale
Truman n'était vraisemblablement pas le seul président à aimer le poker. Durant sa présidence de 1921 à 1923, le président Warren Harding organisait deux fois par semaine son "cabinet de poker", réunissant les hommes d'affaires les plus importants du pays autour de cigares cubains, de whisky de contrebandes et de piles de jetons.
Plus tard, Franklin Roosevelt ira même jusqu'à utiliser le poker pour analyser le comportement des membres du congrès : "il étudiait autant les hommes que les cartes" avait remarqué un joueur.
Le jeu favori du président Eisenhower
Le succeseur de Harry Truman, Dwight Eisenhower, était lui aussi connu pour sa grande habilité au poker. Bien que durant son mandat il mis cette activité de côté (officiellement tout du moins), cet ancien militaire avait déclaré que le poker était son "sport d'intérieur favori" durant sa carrière à l'armée.
Grâce à ses gains, il pu ainsi payer à son épouse sa robe et sa bague de fiançailles. Il décida cependant de mettre entre parenthèses cette passion des cartes, tant il prenait d'argent à ses collègues.
Richard Nixon lui aussi titilla les cartes avec talent durant son service à l'armée lors de la seconde guerre mondiale. Bien des années plus tard, on évalua les gains du président à 8000 $, une somme qui correspondrait aujourd'hui à 98.000 $. Une carrière manquée ?
