Comment les petits casinos français domptent la crise
Une gestion des coà»ts draconienne permet aux petits casinotiers français de construire de nouveaux établissements et d’assurer leur rentabilité.
Les casinos français ont connu une baisse de leur activité de « 4 à 5 % » en 2013, selon Georges Tranchant, président du groupe énonyme interrogé par Le Figaro. Malgré cela, de nouveaux casinos sont régulièrement mis en service dans l’hexagone, et quelques projets de construction sont à l’étude notamment par les casinotiers mineurs du marché. En 2013, les casinos de Fort-Mahon (Somme, photo), Fréjus (Côte d’Azur) et Casteljaloux (Lot-et-Garonne) on notamment ouvert leurs portes.
Petit mais costaud
Pour ces petits établissements, une seule solution : la réduction des coûts. Les casinotiers préfèrent maintenant ouvrir des établissements plus petits, avec une offre de jeu réduite et moins de personnel. C’est le cas du Casino de Fort-Mahon, qui bénéficie également d’une réduction de la taxe payée à la commune. Le groupe Arevian va lui ouvrir un casino à l’Ile d’Oléron en 2015 pour un investissement minimal de 3,2 millions d’euros.
Seule alternative pour ouvrir des casinos plus grands : unir ses forces, comme c’est le cas à Larmor (Bretagne) où les groupes Viking, Arevian et Financière Ficaudière vont s’associer pour implanter un casino à 15 millions d’euros.
Plus d’infos dans cet article du Figaro.
Du côté des grands casinotiers français en revanche, on ne se prive pas de construire de nouveaux resorts modernes. La Voix du Nord s'est d’ailleurs intéressée au fonctionnement de l'Hôtel-Casino Barrière de Lille. Si vous voulez connaître les dessous d’un casino, c’est ICI.
Photo : geneaopale.canalblog.com