Quand Las Vegas fait tourner la tête, par Theo Jorgensen
Le pro danois raconte quelques anecdotes amusantes qui prouvent que Vegas fait définitivement des ravages dans le cerveau des joueurs...
Las Vegas, ville de tous les vices, de toutes les tentations, de tous les dérapages… Un refrain usé mais répété dès que l’on demande aux joueurs de poker de raconter leur dernière excursion à Sin City. Mais une chose est sûre, la réputation de la ville n’est pas un cliché, en témoigne quelques anecdotes narrées par le pro PokerStars Theo Jorgensen sur son blog.
15 ans d'expérience ne changent rien
Définitivement remis de son agression par balles en décembre dernier, le Danois explique qu’il a comme d’habitude réservé 14 jours à Vegas, alors qu’il sait très bien qu’il ressent le mal du pays après « exactement neuf jours et 17 heures. On pourrait penser que je voudrais retenir la leçon au bout de 15 ans, mais non... » Cette année, Jorgensen ne jouera cependant que le Main Event pour se concentrer sur le cash-game et le golf.
Un compte à rebours pour ne pas rater l'avion
Jorgensen confesse aussi qu’il n’est pas prêt d’oublier que les WSOP approchent. En effet, un ami à lui tient un compte à rebours à la minute près pour savoir dans combien de temps les compères atteriront sur le sol aride de Sin City ! Theo assure que son ami lui envoie des mails détaillés avant le voyage, pour lui raconter qu’il dort à l’aéroport pour ne pas rater son avion et connait même les prénoms des vendeurs du stand de hot-dogs à côté duquel il attend impatiemment son vol… « Ce n’est pas un de mes amis les plus normaux, mais c’est le plus hilarant », conclut le vainqueur du WPT Grand Prix de Paris 2010.
Se fixer des limites de jeu ? Pourquoi faire ?
Autre exemple de l’effet abrutissant de Vegas : Theo raconte qu’il avait conseillé à des novices de la ville de se fixer des limites quand ils s’adonneraient aux jeux de tables. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu… « Il était assez évident qu'ils allaient simplement s'enivrer et jouer jusqu'à ce qu'ils perdent tout. Ainsi, j’étais un peu ennuyé pour eux quand ils m’ont dit le deuxième jour qu'ils avaient possédé jusqu'à 100.000 $, puis avaient tout perdu. »
« Que s’est-il passé avec le plan que je vous avait dit de faire ? » a demandé Jorgensen. Ses amis lui ont répondu : « Je suis vraiment content que tu poses cette question car j’ai discuté avec LH (le troisième larron) à ce sujet avant que nous commencions, et nous nous sommes entendus sur un plan de génie : quand nous avions touché 1.000.000 $ à partir de nos 10.000 $ de départ, nous pouvions partir. » Pas mal…
A lire également sur le blog une anectote concernant le père de Theo…
Photo : pokerstarsblog
