Il ne s'arrête plus, accumulant des montagnes de jetons de 100.000 quand ses adversaires tentent juste de survivre avec quelques blinds. Ceux qui ont le malheur de l'affonter finissent le plus souvent par gonfler encore son tapis et rapidement partir encaisser leur dû au caissier. Sa dernière victime a été un adversaire d'ordinaire coriace, Malcom Franchi, qui détenait pourtant les rois. Malheureusement le bouillant et agressif Espagnol possédait cette fois les as ! Pas de miracle pour le Français qui quitte le tournoi autour de la 60e place après le pire de tous les bad beats... 

Jose Gonzalez dépasse désormais largement les 5 millions de jetons, il est le seul à cette altitude. 

Installés à deux tables immédiatement voisines, Hugues Mazerolle (photo) et Nacho Barbero se livrent une féroce concurrence pour savoir qui amassera le plus de jetons. Le premier nommé vient de remporter successivement plusieurs coups, éliminant au passage un joueur avec As-Roi contre 44, suivi d'une relance avec AA et enfin d'un walk, ses adversaires le craignant à juste titre. Il a reperdu quelques jetons avec deux paires contre deux paires, mais il lui reste encore un peu plus de 4,5 millions.

L'Argentin a lui aussi sorti un joueur au terme d'un classique coin flip avec une paire de 2 contre AQ. Un as en première carte du flop offrit quelques espoirs au rival malheureux avant qu'un 2 ne survienne immédiatement. Après ce flip victorieux et quelques petits coups grapillés, le tapis du très fair play argentin avoisine désormais les 4 millions. 

Il semblerait pourtant que cet étincelant duo n'occupe pas la plus haute marche du podium provisoire, celle-ci étant toujours squattée par Juan Manuel Gonzalez avec près de 5 millions.

Quelques tapis aux tables d'à côté :

Julien Robert : 1,3 millions

Mathieu Lamagnère : 1,6 millions

Kool Shen : 1,25 millions

Shishi : 1.600.000 après avoir doublé sur la dernière main avec AK vs JJ (un roi au flop, un as à la turn)

Il reste 92 joueurs alors que le diner-break vient de débuter. 

Le deep run du Génie belge du Team Wina s'est interrompu aux alentours de la 140^e place (1250 €), après un flip perdu ({Jk} {10k} contre {7p} {7c}). Ce sont des choses qui arrivent, même aux meilleurs. Direction le High Roller où il va retrouver son compère Pierre Calamusa qui vient de ré-entrer après avoir perdu les rois contre... les as. Ce sont là-aussi des choses qui arrivent. 

Chipleader au début du jour 2, l'Espagnol Jose Manuel Gonzalez entend bien le rester au terme de cette journée ! Il continue inlassablement d'amasser des jetons, s'offrant au fil des niveaux et des éliminations une avance conséquente sur ses plus proches poursuivants au chipcount. Avec 4,8 millions, il possède près du double de Nacho Barbero qui se maintient avec 2,6 millions. Dernière victime en date de l'homme au bob, le Français Benjamin Regalado dont le As-Roi s'est fracassé sur la paire de dames de l'intouchable Espagnol. 

L'Argentin est venu pour le plaisir disputer un tournoi au buy-in bien inférieur à ses standards, mais le naturel d'un joueur pro est vite revenu au galop, surtout avec 130.000 € à la gagne ! Ses partenaires à table l'ont constaté à leurs dépens, notamment Jonathan Therme qui a perdu une partie substantielle de son stack, il ne possède plus que 850.000. C'est toujours mieux qu'un dénommé Titas Gancierius qui a perdu l'intégralité de ses jetons contre le shark sud-américain.

Une histoire de hero call qui a mal tourné avec une paire de 8 floppée sur un board hauteur valet. Mauvais timing pour le dénommé Titas puisque Nacho Barbero n'était cette fois pas en bluff, il avait les dames. L'Argentin est confortablement assis derrière un stack de 2,4 millions. Il semblerait que malgré ces impressionnantes piles de jetons, il ne soit pas chipleader, devancé par Hugues Mazerolle qui a amassé plus de 3 millions ! 

Romain Lewis, Adrien Guyon, Lorenzo Lavis, Moundir, Loic Debregas, Mohamed Henni, Eric Tedeschi, Pierre Calamusa ou encore Gaëlle Baumann sans oublier la spectaculaire Sefora Pop (photo), voilà quelques-unes des têtes d'affiche à s'être inscrites au High Roller à 1000 € qui vient de débuter. Ils sont pour l'instant 86 inscrits, un chiffre qui devrait très sensiblement évoluer.

Avec Mathieu Lamagnère et Kool Shen directement à sa gauche, on aurait pu penser que la tache allait être ardue pour Julien Robert (à gauche sur la photo). Certes, cet excellent joueur avait fini dans les hauteurs du chipcount, mais la position ne semblait pourtant pas idéale. Et pourtant, en se montrant très actif, il a augmenté sensiblement son tapis pour dépasser le million et demi, ce qui le place parmi les leaders du tournoi à 170 joueurs left. Mathieu Lamagnère (380.000) et Kool Shen (480.000) y ont laissé quelques plumes... 

Malheureusement être près de craquer les as signifie que le miracle n'a pas eu lieu. Tombé à un peu moins de 300K, Pierre Calamusa se retrouve à tapis avec {Qc} {Jc} contre {At} {Ap} sur un flop pourtant prometteur comportant deux coeurs. La turn (un valet) apporte quelques outs supplémentaires avant qu'une river totalement quelconque ne mette un terme aux espoirs du Team Pro Wina et à ceux de tous ses fans. Le VietF0u récolte 1050 € pour cette place payée. 

Il reste 220 joueurs et les blinds viennent de passer à 7000/14.000, ante 14.000. 

C'est un classique coin flip entre AQ et JJ qui s'est terminé par l'élimination du joueur avec AQ. Short stack, celui-ci n'a touché aucune des deux cartes espérées. La bulle est donc terminée, tous les rescapés sont plus riches de 1000 € et le temps d'écrire ces lignes, dix joueurs ont déjà sauté !

Edit. Le bubble-boy se nomme Thomas Santerne.

Toujours 314 rescapés et des dealers qui se montrent solidaires avec les short stacks en leur offrant des double-ups salvateurs... Si la majorité des gros tapis profitent de la bulle pour augmenter la taille de leur stack, ce n'est cependant pas toujours une science exacte. Pierre Calamusa a ainsi perdu la moitié de son tapis, il ne possède plus que 600.000, ce qui reste confortable toutefois. Pas inquiet LeVietF0u, on l'a entendu hurler "No Fear, come on". Ce n'est pas une bulle à 1000 € qui va faire trembler Pierre Calamusa...