Les clubs parisiens à l'offensive pour tenter d'empêcher la fermeture
Dans le sillage des groupes Barrière et Tranchant, les clubs montent au créneau pour tenter d'éviter une absurde fermeture.
Rarement l'incompétence des politiques n'aura été aussi criante que dans l'épisode de la fermeture contrainte des clubs de jeux parisiens, faute d'anticipation, de clairvoyance, de réflexion et de courage politique. En l'absence de gouvernement, de coalition et in fine de projet de loi de finances, les clubs se retrouvent donc fortement menacés de devoir fermer leurs portes le 31 décembre prochain, plongeant sept établissements, plus de 1300 salariés, de nombreux extras et contractuels, ainsi que des fournisseurs dans des situations financières dramatiques. Confronté à un déficit abyssal, l'état français se retrouve lui-même pénalisé par sa propre incurie puisque ce sont 40 millions de recettes directes qui vont lui faire défaut !
Des clubs qui ne veulent pas mourir
Pour tenter d'empêcher une fermeture aux conséquences dramatiques, les clubs de la capitale tentent leur va-tout depuis lundi et la réunion durant laquelle leur a été annoncée la mauvaise nouvelle. C'est d'abord Romain Tranchant, président du groupe éponyme propriétaire du Paris Elysées Club qui a interpellé les pouvoirs publics en rappelant que plus de 1500 emplois directs étaient menacés et que certains établissements n'auraient d'autres options que le dépôt de bilan. Il faut en effet savoir que les clubs ne savent toujours pas si leurs salariés pourront être éligibles au chomage technique. C'est ensuite Grégory Rabuel, directeur général du groupe Barrière, qui est monté au créneau en déclarant : "La situation est inédite et insensée. Des centaines d'emplois sont menacés. Nous demandons au futur gouvernement de trouver une solution au plus vite". Encore faut-il qu'il y en ait un...